Le président namibien Hage Geingob a levé depuis le 22 octobre dernier presque toutes les restrictions de voyage pour la Namibie. Les aéroports internationaux sont de nouveaux ouverts ainsi que certains postes frontaliers terrestres. Tous les lodges répondent aux normes anti-covid mises en place par le ministère de la santé et le pays n’est plus considéré à risque pour les ressortissants français lesquels ne sont plus soumis à quarantaine en arrivant sur place. Seul un test PCR négatif de moins de 72 h est requis à l’arrivée et aucun autre test ne sera à effectuer au cours de vôtre séjour. Enfin, une assurance voyage couvrant les éventuels frais médicaux liés à la covid-19 est demandée.

Pour vous y rendre, nous vous proposons des vols avec Emirates et Ethiopian Airlines. Emirates a en effet étendu son réseau en Afrique du Sud grâce à un accord avec Airlink qui permet désormais aux voyageurs de bénéficier, via les aéroports de Johannesburg et du Cap, de connexions vers plus de 25 villes intérieures et 20 dessertes régionales dont la Namibie. Les vols se font via Dubaï. De son côté, Ethiopian Airlines propose des vols Paris- Addis Abeba –Windhoek avec un temps d’escale à l’aéroport de la capitale éthiopienne.

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Après trois mois de fermeture pour cause de Covid-19, la Tanzanie a été le premier pays africain à rouvrir ses frontières en juin. Depuis, plus de 3000 Français sont partis y faire un safari pour les seuls mois de juillet-août et septembre,  3.062 privilégiés en quelque sorte qui ont pu visiter les parcs nationaux du Tarangire, de Manyara, du Ngorongoro ou encore du Serengeti dans des conditions optimales et en toute sécurité. Alors que les visiteurs des autres pays européens sont à la traîne (Allemagne : 1 317 ; Royaume-Uni : 1 051 ; Espagne : 1 050), les Français qui se sont rendus cet été en Tanzanie sont tous revenus dithyrambiques. La faune était bien sûr au rendez-vous, dont la fameuse grande migration, mais surtout ils pouvaient l’observer  en toute quiétude sans aucun autre 4×4 autour.  Avec pas plus de 4 personnes par véhicule, des guides-chauffeurs tout heureux d’avoir des clients, des lodges à la pointe des protocoles sanitaires, inutile de dire que c’est maintenant qu’il faut faire un safari en Tanzanie ! En 2016, le nombre des touristes français étaient  21 000. En 2018, ils étaient 42 000 et en 2019 un peu plus de 56 000 !

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Situé dans le centre du Mozambique, à proximité de la ville de Beira, le parc national de Gorongosa revient de loin. Réserve de chasse dans les années 1960, transformé en parc national dans les années 1970, il est alors considéré comme un véritable paradis pour la faune africaine. A l’époque, une première étude scientifique dénombre plus de 2 000 éléphants, des dizaines de milliers de buffles, de zèbres et d’antilopes et quelques centaines de lions et de grands prédateurs. Après 15 ans de guerre civile, le parc est exsangue de ses animaux qui ont servi de garde-manger tant aux combattants qu »aux civils alors que l’ivoire des éléphants finançait l’achat d’armes. Et puis, en 2000, un ange-gardien s’est penché sur le parc. Le milliardaire Greg Carr a décidé de consacrer une partie de sa fortune au renouveau du Gorongosa. 20 ans après, le résultat est extraordinaire.

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L’envie de partir en safari commence à vous démanger mais vous vous inquiétez des conditions sanitaires sur place ? Alors, soyez rassuré. Les principales destinations africaines commencent à assouplir leurs conditions d’accueil.

Alors qu’au 1er août 2020, un certificat de test PCR négatif au COVID-19 de moins de 72h était nécessaire pour entrer en Tanzanie, le gouvernement tanzanien vient d’abolir cette mesure. Depuis 5 août 2020, seuls les passagers dont la compagnie aérienne ou le pays de provenance exige ce test à l’embarquement devront le présenter à l’arrivée. Pour tous les autres, la présentation de ce test n’est plus obligatoire. En revanche, les voyageurs présentant des symptômes de COVID-19 peuvent être soumis à un test PCR à leur arrivée.

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La Tanzanie et Zanzibar ont rouvert leurs frontières et peu à peu les vols reprennent sur la destination. La quarantaine qui avait été mise en place a été levée et vous êtes donc de nouveau les bienvenus dans le pays. Pour faciliter votre accueil et vous offrir les conditions optimales de sécurité, les autorités ont également édité un protocole sanitaire à l’attention de l’ensemble des acteurs du secteur (chauffeurs, véhicules, lodges…).

L’autre bonne nouvelle concerne la reprise des vols vers la destination. Même si l’offre sera probablement réduite dans un premier temps, les vols devraient s’accélérer dès juillet  :

  • Ethiopian Airlines opère déjà sur Dar-es-Salam (DAR) et Kilimandjaro Aiport (JRO).
  • Emirates annonce une reprise de ses vols aux alentours du 13 juillet ;
  • Kenya Airways espère une ouverture de l’espace aérien  pour les passagers tout début juillet ;
  • KLM annonce 3 vols par semaine au départ de Dar-es-Salam à partir du 4 juillet. Il faudra encore attendre pour Kilimandjaro Airport.
  • Qatar Airways reprend trois vols par semaine au départ de Dar-es-Salam et ensuite un vol quotidien. Mi-juillet les vols sur Kilimandjaro Airport et Zanzibar (ZNZ) suivront.
  • Swiss étudie des possibilités au départ de Nairobi avec Precision Air ou Kenya Airways pour le trajet Dar-Nairobi ou Nairobi-Dar ;
  • Turkish Airlines devrait opérer dès le 10 juin sur Dar-es-Salam et Kilimandjaro

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En Tanzanie, le site d’Engare Sero abrite le plus grands nombre d’empreintes de pas humains jamais découvert en Afrique ; pas moins de 400 figées dans une ancienne coulée de boue volcanique aux pieds du volcan Ol Doinyo Lengaï, « la montagne de Dieu » en langage Massaï. Ces empreintes viennent d’être étudiées par un groupe de chercheurs américains. En partie connues depuis 2006, elles avaient attiré l’attention des chercheurs depuis 2008, qui les pensaient âgées de 120 000 ans. La nouvelle datation indique entre il y a -19 000 et -5 000 ans. Ces traces semblent avoir été laissées par des Homo sapiens. Selon les chercheurs, un groupe était composé de 16 adultes — 14 femmes et deux hommes — et d’un jeune homme, marchant rapidement ensemble. Une répartition que l’on retrouve toujours parmi les groupes de chasseurs-cueilleurs modernes à la recherche de nourriture. De quoi penser que nos ancêtres du Pléistocène supérieur avaient déjà réparti la charge de travail par sexe.

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