A partir du 20 juin 2021, Air France desservira Maputo, la capitale du Mozambique, au départ de Paris-Charles de Gaulle via Johannesburg (Afrique du Sud) grâce à deux vols hebdomadaires opérés le jeudi et le dimanche pour l’aller, et le lundi et le vendredi pour le retour. Ces vols seront effectués avec des Boeing 777-300 d’une capacité de 296 sièges, répartis en quatre cabines : 4 suites La Première, 58 sièges en Business, 28 en Premium Economy et 206 en Economy. Les vols aller partiront de Paris les jeudis et les dimanches à 23h05 pour une arrivée à Johannesburg à 10h05 et à Maputo à 13h10. Les vols retour quitteront Maputo les lundis et vendredis 15h45 pour une arrivée à Paris à 5h45 le lendemain (mardi et samedi).
Jadis, tout le littoral atlantique de la Namibie était surnommé la côte des Squelettes (Skeleton coast). Aujourd’hui, ce nom ne concerne qu’une zone de 500 km de long, comprise entre les rivières Kunene et Ugab, déclarée réserve naturelle en 1971. D’ une superficie de 16 845 km², la réserve protège un des environnements les plus sauvages au monde… mais aussi un des plus fragiles.
Le nom « Skeleton Coast » est inspiré du titre du roman de John Henry Marsh, paru en 1944, qui relate le naufrage du Dunedin Star. Construit en 1936, le Dunedin Star était un cargo réfrigéré britannique transportant de la viande de Nouvelle-Zélande et d’Australie vers le Royaume-Uni. Pendant la deuxième guerre mondiale, il sert au ravitaillement des troupes (Opération Hallebarde à Malte, en 1941). A l’automne 1942, il repart vers l’Australie avec une cargaison de munitions et de fournitures destinées à la huitième armée britannique engagée au Moyen-Orient. A son bord, 85 membres d’équipage et 21 passagers. Le 29 novembre, à 22h30, le cargo heurte un récif et commence à prendre l’eau. Pour sauver équipage et cargaison, le capitaine Robert Lee décide de le pousser à la côte. Il s’échoue à 500 m du rivage et 63 personnes parviennent à rejoindre la plage. Les autres restent à bord. Dès que la nouvelle est connue, les secours s’organisent.
A l’est de Durban, près de Richard’s Bay, l’Afrique du Sud cache un de ses plus beaux parcs nationaux. D’une superficie de 3 320 km², le parc national iSimangaliso englobe les lacs Santa Lucia et Sibaya, une grande partie de la côte du Maputaland, un vaste réseau de zones humides et une partie maritime. Nelson Mandela adorait ce lieu : « iSimangaliso doit être le seul endroit sur Terre où le plus ancien mammifère terrestre, le rhinocéros, et le plus grand mammifère terrestre, l’éléphant, partagent un écosystème avec le plus ancien poisson, le cœlacanthe, et le plus grand mammifère marin, la baleine. » D’ailleurs, iSimangaliso ne veut-il pas dire signifie « endroit miraculeux » en langue Zoulou.
Troisième plus grand lac africain par sa taille (29 500 km²) et cinquième plus grand lac au monde par son volume (7 775 km3), le lac Malawi, aussi appelée lac Nyassa, se partage entre le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie. Il est le plus méridional des lacs de la vallée du Rift et occupe un tiers de la superficie du Malawi. D’une longueur de 580 km du nord au sud et d’une largeur variant entre 30 et 75 km, le lac Malawi a une profondeur moyenne de 260m avec un record à 750m. Son eau est particulièrement limpide avec une visibilité moyenne de 20m et reste à une température de 20° toute l’année. Il est en partie protégé par le parc national du lac Malawi, créé en novembre 1980, et qui englobe dans ses 97 km² une partie aquatique, dont les iles de l’archipel de Marelli, et une partie terrestre afin de sauvegarder une faune particulièrement riche et diversifiée. Le lac Malawi a été classé au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1984.
Au large de la côte du Mozambique, l’archipel de Bazaruto égrène ses cinq îles (Bazaruto, Benguerra, Magaruque, Banque et Santa Carolina ou Paradise Island) dans une mer translucide. Y aller reste une aventure. Il faut passer par l’Afrique du Sud, faire escale à Johannesburg et prendre un vol de trois heures environ pour atteindre Vilanculos, au Mozambique. Après ce sera l’hélicoptère ou, pour les voyageurs au lent cours, le bateau. Tout cela pourquoi exactement ?
Au nord du Kenya, l’archipel de Lamu est connu d’une poignée de privilégiés qui ont investi le village de Shela et y ont bâti de somptueuses villas. La capitale, Lamu, épargnée par cette mode, a gardé son charme des villes hors du temps, une ambiance qui s’anime chaque année grâce au festival du Maulidi. Ce dernier s’est tenu en janvier. L’occasion de redécouvrir cette ville étonnante endeuillée il y a deux ans par plusieurs attentats aveugles des Shebabs venus de Somalie.