Alors que le mois de juillet 2015 a été le mois le plus chaud enregistré sur Terre depuis 1880 et que la 21e conférence sur le climat (COP21) approche (Paris, en novembre), le Botswana va accueillir à Kasane en avril 2016, la dixième Conférence sur l’écotourisme et le tourisme durable (ESTC).
Le tourisme durable est en effet une autre façon de lutter contre une partie des dérèglements qui touchent la planète. En permettant une juste rétribution et un meilleur partage des revenus avec les populations locales, le tourisme durable permet en effet de lutter contre la déforestation, le braconnage et d’autres formes de pillage des ressources naturelles. Le gouvernement botswanais a depuis longtemps choisi cette voie afin de préserver sa faune et sa flore uniques ainsi que les incroyables paysages du delta de l’Okavango, de Chobe etc… Il est vrai que le fait de posséder sur son territoire la plus grosse mine de diamants au monde, source d’importantes retombées financières, a permis au gouvernement de faire le paris d’un tourisme haut de gamme et sélectif. Un système de certification touristique a été mis en place dès 2009. Son objectif : proposer aux voyageurs des produits en accord avec les principes écologiques, via un ensemble de critères stricts. Chaque lodge est ainsi soumis à des normes très contraignantes de construction. L’édition 2015 de l’ESTC, qui s’est déroulée à Quito, en Equateur, a cherché à élaborer des solutions pour tenter d’éradiquer la pauvreté et assurer une meilleure protection de l’environnement en faisant de l’écotourisme, un moyen de développer l’éducation des populations.