Les vastes plaines du Serengeti (en langue masaï plaine infinie) sont parsemées ici et là de formations rocheuses appelées kopjes. Ces amoncellements de rochers sont de parfaits postes observation pour les lions et les léopards qui ne dédaignent pas à l’occasion y élire domicile. Quelques petits herbivores équilibristes (daman des rochers, oréotrague) y vivent également.
Au sein des immenses plaines d’Afrique orientale telles que celle du Serengeti, les kopjes sont une des particularités géologiques marquantes de tout safari en Tanzanie. En effet, ces îlots rocheux sont très appréciés des prédateurs qui s’en servent comme poste d’observation pour guetter leurs proies. Ils sont donc régulièrement visités par les chauffeurs de 4×4 qui savent pouvoir y trouver les félins tant appréciés des amateurs de safari. (suite…)
Les perles sont indissociables de la culture maasaï. Hommes ou femmes, tous les portent avec élégance au quotidien et à foison les jours de fête. Parés de rouge, arborant colliers, ceintures et bracelets en perles colorées, les Maasaï ont imprimé de leur image l’esprit des Occidentaux. Ces accessoires semblent ne faire qu’un avec eux tant il nous semble évident que ces perles viennent elles aussi du fond des âges. Au risque de casser le mythe, les couvertures rouges proviennent d’Ecosse et les perles en verre, de la République Tchèque. Celles en plastique, de Chine. Certes l’histoire des perles est ancienne, remonterait au XVe siècle lorsque les navigateurs européens se lancent à la conquête du monde. Ils chargent leurs navires de verroterie produite en masse à Murano, en Italie, pour amadouer les « sauvages » et faire du troc avec eux.