Situé au nord de la Namibie, à 400 km de Windhoek, le parc national d’Etosha a été créé en 1967 pour protéger un écosystème unique, celui d’un lac salé de 5 000 km², asséché presque toute l’année. Dans ces paysages arides d’une blancheur immaculée vivent pourtant plus de 110 espèces de mammifères et plus de 340 espèces d’oiseaux. Jadis réserve de chasse, le parc d’Etosha, désormais inscrit au patrimoine naturel mondial de l’Unesco, est la destination parfaite pour réaliser vos envies de safaris en Namibie.

La superficie du parc national d’Etosha couvre 23 000 km². Si le lac salé ou « pan » en constitue un quart, le reste du parc alterne paysages de savane sèche, de savane arborée et de points d’eau où se concentrent les animaux. L’endroit fut découvert en 1851 par les explorateurs Francis Galton et Charles Andersson. D’une longueur de 130 km et large de 50 km, cette immense dépression aurait été formée, il y des milliers d’années, par le fleuve Kunene dont les eaux, gorgées des pluies tombant en Angola, se seraient frayées un chemin jusqu’ici pour y former un immense lac. Le lit de la rivière fut ensuite modifié par un tremblement de terre et le lac s’assécha, se transformant peu à peu en une vaste croûte de sel, le plus grand marais salant d’Afrique, visible même du ciel. Stanley Kubrick y tourna d’ailleurs quelques scènes du film « 2001, l’Odyssée de l’espace ».

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Jadis, tout le littoral atlantique de la Namibie était surnommé la côte des Squelettes (Skeleton coast). Aujourd’hui, ce nom ne concerne qu’une zone de 500 km de long, comprise entre les rivières Kunene et Ugab, déclarée réserve naturelle en 1971. D’ une superficie de 16 845 km², la réserve protège un des environnements les plus sauvages au monde… mais aussi un des plus fragiles.

Le nom « Skeleton Coast » est inspiré du titre du roman de John Henry Marsh, paru en 1944, qui relate le naufrage du Dunedin Star. Construit en 1936, le Dunedin Star était un cargo réfrigéré britannique transportant de la viande de Nouvelle-Zélande et d’Australie vers le Royaume-Uni. Pendant la deuxième guerre mondiale, il sert au ravitaillement des troupes (Opération Hallebarde à Malte, en 1941). A l’automne 1942, il repart vers l’Australie avec une cargaison de munitions et de fournitures destinées à la huitième armée britannique engagée au Moyen-Orient. A son bord, 85 membres d’équipage et 21 passagers. Le 29 novembre, à 22h30, le cargo heurte un récif et commence à prendre l’eau. Pour sauver équipage et cargaison, le capitaine Robert Lee décide de le pousser à la côte. Il s’échoue à 500 m du rivage et 63 personnes parviennent à rejoindre la plage. Les autres restent à bord. Dès que la nouvelle est connue, les secours s’organisent.

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Le président namibien Hage Geingob a levé depuis le 22 octobre dernier presque toutes les restrictions de voyage pour la Namibie. Les aéroports internationaux sont de nouveaux ouverts ainsi que certains postes frontaliers terrestres. Tous les lodges répondent aux normes anti-covid mises en place par le ministère de la santé et le pays n’est plus considéré à risque pour les ressortissants français lesquels ne sont plus soumis à quarantaine en arrivant sur place. Seul un test PCR négatif de moins de 72 h est requis à l’arrivée et aucun autre test ne sera à effectuer au cours de vôtre séjour. Enfin, une assurance voyage couvrant les éventuels frais médicaux liés à la covid-19 est demandée.

Pour vous y rendre, nous vous proposons des vols avec Emirates et Ethiopian Airlines. Emirates a en effet étendu son réseau en Afrique du Sud grâce à un accord avec Airlink qui permet désormais aux voyageurs de bénéficier, via les aéroports de Johannesburg et du Cap, de connexions vers plus de 25 villes intérieures et 20 dessertes régionales dont la Namibie. Les vols se font via Dubaï. De son côté, Ethiopian Airlines propose des vols Paris- Addis Abeba –Windhoek avec un temps d’escale à l’aéroport de la capitale éthiopienne.

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Le désert du Kalahari s’étend sur plus de 900 000 km² entre l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie. Il est délimité au sud par le fleuve Orange, qui marque la frontière naturelle entre la Namibie et l’Afrique du Sud, et à l’est par le fleuve Zambèze.Géologiquement, le Kalahari n’est pas vraiment un désert. Si les points d’eau permanent y sont rares, la végétation y est abondante ce qui lui donne plus un aspect de savane arborée qu’un désert uniquement minéral. On y trouve également des arbres, des acacias essentiellement, et une espèce locale appelée « baikiaea », de la famille des tecks.

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Ancienne colonie allemande de 1884 à 1915, la Namibie passe sous protectorat sud-africain au lendemain de la première guerre mondiale. Ce n’est pourtant que le 21 mars 1990 que ce pays accédera à son indépendance au terme d’une guerre d’usure contre l’Afrique du Sud.

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