Les perles sont indissociables de la culture maasaï. Hommes ou femmes, tous les portent avec élégance au quotidien et à foison les jours de fête. Parés de rouge, arborant colliers, ceintures et bracelets en perles colorées, les Maasaï ont imprimé de leur image l’esprit des Occidentaux. Ces accessoires semblent ne faire qu’un avec eux tant il nous semble évident que ces perles viennent elles aussi du fond des âges. Au risque de casser le mythe, les couvertures rouges proviennent d’Ecosse et les perles en verre, de la République Tchèque. Celles en plastique, de Chine. Certes l’histoire des perles est ancienne, remonterait au XVe siècle lorsque les navigateurs européens se lancent à la conquête du monde. Ils chargent leurs navires de verroterie produite en masse à Murano, en Italie, pour amadouer les « sauvages » et faire du troc avec eux.
A partir du 20 juin 2021, Air France desservira Maputo, la capitale du Mozambique, au départ de Paris-Charles de Gaulle via Johannesburg (Afrique du Sud) grâce à deux vols hebdomadaires opérés le jeudi et le dimanche pour l’aller, et le lundi et le vendredi pour le retour. Ces vols seront effectués avec des Boeing 777-300 d’une capacité de 296 sièges, répartis en quatre cabines : 4 suites La Première, 58 sièges en Business, 28 en Premium Economy et 206 en Economy. Les vols aller partiront de Paris les jeudis et les dimanches à 23h05 pour une arrivée à Johannesburg à 10h05 et à Maputo à 13h10. Les vols retour quitteront Maputo les lundis et vendredis 15h45 pour une arrivée à Paris à 5h45 le lendemain (mardi et samedi).
Le président namibien Hage Geingob a levé depuis le 22 octobre dernier presque toutes les restrictions de voyage pour la Namibie. Les aéroports internationaux sont de nouveaux ouverts ainsi que certains postes frontaliers terrestres. Tous les lodges répondent aux normes anti-covid mises en place par le ministère de la santé et le pays n’est plus considéré à risque pour les ressortissants français lesquels ne sont plus soumis à quarantaine en arrivant sur place. Seul un test PCR négatif de moins de 72 h est requis à l’arrivée et aucun autre test ne sera à effectuer au cours de vôtre séjour. Enfin, une assurance voyage couvrant les éventuels frais médicaux liés à la covid-19 est demandée.
Pour vous y rendre, nous vous proposons des vols avec Emirates et Ethiopian Airlines. Emirates a en effet étendu son réseau en Afrique du Sud grâce à un accord avec Airlink qui permet désormais aux voyageurs de bénéficier, via les aéroports de Johannesburg et du Cap, de connexions vers plus de 25 villes intérieures et 20 dessertes régionales dont la Namibie. Les vols se font via Dubaï. De son côté, Ethiopian Airlines propose des vols Paris- Addis Abeba –Windhoek avec un temps d’escale à l’aéroport de la capitale éthiopienne.
A l’est de Durban, près de Richard’s Bay, l’Afrique du Sud cache un de ses plus beaux parcs nationaux. D’une superficie de 3 320 km², le parc national iSimangaliso englobe les lacs Santa Lucia et Sibaya, une grande partie de la côte du Maputaland, un vaste réseau de zones humides et une partie maritime. Nelson Mandela adorait ce lieu : « iSimangaliso doit être le seul endroit sur Terre où le plus ancien mammifère terrestre, le rhinocéros, et le plus grand mammifère terrestre, l’éléphant, partagent un écosystème avec le plus ancien poisson, le cœlacanthe, et le plus grand mammifère marin, la baleine. » D’ailleurs, iSimangaliso ne veut-il pas dire signifie « endroit miraculeux » en langue Zoulou.
Créée en 2000, l’association African Parks s’est donnée pour mission de réhabiliter et de gérer un certain nombre de parcs nationaux africains en partenariat avec les gouvernements locaux et les communautés concernées. Aujourd’hui, elle gère 15 parcs nationaux dans neuf pays différents, soit plus de 10 millions d’hectares au Bénin, en Centrafrique, au Tchad, au Congo, au Malawi, au Mozambique, au Rwanda et en Zambie. L’objectif est d’arriver à 20 parcs en 2020. Partant du constat que si ces parcs sont en perdition car mal gérés, l’accent doit être mis sur l’aspect économique du projet. Il faut que ces les parcs redeviennent attractifs pour le tourisme de safari. La solution : accroître les populations d’animaux en réduisant le braconnage avec des gardes mieux formés et mieux payés et en réintroduisant des animaux. Si les visiteurs reviennent, cela veut dire de nouveaux emplois pour les locaux, des villages qui sortent de la pauvreté et une faune sauvage respectée car source de revenus.
Troisième plus grand lac africain par sa taille (29 500 km²) et cinquième plus grand lac au monde par son volume (7 775 km3), le lac Malawi, aussi appelée lac Nyassa, se partage entre le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie. Il est le plus méridional des lacs de la vallée du Rift et occupe un tiers de la superficie du Malawi. D’une longueur de 580 km du nord au sud et d’une largeur variant entre 30 et 75 km, le lac Malawi a une profondeur moyenne de 260m avec un record à 750m. Son eau est particulièrement limpide avec une visibilité moyenne de 20m et reste à une température de 20° toute l’année. Il est en partie protégé par le parc national du lac Malawi, créé en novembre 1980, et qui englobe dans ses 97 km² une partie aquatique, dont les iles de l’archipel de Marelli, et une partie terrestre afin de sauvegarder une faune particulièrement riche et diversifiée. Le lac Malawi a été classé au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1984.