Les vastes plaines du Serengeti (en langue masaï plaine infinie) sont parsemées ici et là de formations rocheuses appelées kopjes. Ces amoncellements de rochers sont de parfaits postes observation pour les lions et les léopards qui ne dédaignent pas à l’occasion y élire domicile. Quelques petits herbivores équilibristes (daman des rochers, oréotrague) y vivent également.
Au sein des immenses plaines d’Afrique orientale telles que celle du Serengeti, les kopjes sont une des particularités géologiques marquantes de tout safari en Tanzanie. En effet, ces îlots rocheux sont très appréciés des prédateurs qui s’en servent comme poste d’observation pour guetter leurs proies. Ils sont donc régulièrement visités par les chauffeurs de 4×4 qui savent pouvoir y trouver les félins tant appréciés des amateurs de safari. (suite…)
Avec une superficie de 1 510 km², le Masai Mara est le parc le plus connu du Kenya. Réputé pour ses populations d’éléphants et de grands fauves, il est chaque année, en été, le lieu idéal pour assister à la grande migration des gnous dans son expression la plus spectaculaire : la traversée de la rivière Mara à laquelle le parc doit son nom. Considérée comme la septième merveille naturelle d’Afrique ou l’un des dix merveilles du monde, la Grande Migration prend place de juillet à fin septembre.
Selon un article du journal Le Monde, le Kenya se félicite des progrès réalisés en matière de lutte anti-braconnage. Le gouvernement se fonde pour cela sur la publication, le 30 août dernier, du premier recensement animalier mené dans le pays. Selon ces données, le Kenya compte notamment 36 280 éléphants, une population en augmentation de 21 % par rapport à 2014, année où le braconnage avait connu un pic. D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la population d’éléphants de savane africaine a plongé d’au moins 60 % au cours des cinquante dernières années, du fait du braconnage et de la conversion de terres pour l’agriculture. Les pachydermes sont d’ailleurs toujours considérés comme des espèces « en danger » dans la dernière mise à jour de la « liste rouge » de l’UICN.
Au carrefour de la Namibie, de la Zambie et du Botswana, la ville de Victoria Falls est une des principales portes d’entrée du Zimbabwe et l’une de ses destinations touristiques majeures. En mars 2021, le gouvernement zimbabwéen décidait donc d’y mener une campagne de vaccination exemplaire avant de l’étendre au niveau national. Lancé le 19 mars, le programme de vaccination contre le Covid-19 a déjà couvert 74 % des 26 000 habitants âgés de 18 ans et plus. Au total, grâce au vaccin Sinopharm, près de 20 000 habitants de Victoria Falls ont reçu une première dose de vaccin. 1 514 ont également reçu leur deuxième dose. Ce chiffre est bien supérieur à l’objectif de 60 % fixé par le gouvernement pour atteindre l’immunité de groupe. La phase de la deuxième dose a commencé le 20 avril avec le même niveau d’enthousiasme de la part de la communauté, avec des files d’attente aux sites de vaccination, et cela devrait se poursuivre tout au long de la semaine. Idem dans les principaux lodges. Au Victoria Falls Safari Lodge, 133 employés, soit 75 % de l’équipe, sont déjà vaccinés.
A partir du 20 juin 2021, Air France desservira Maputo, la capitale du Mozambique, au départ de Paris-Charles de Gaulle via Johannesburg (Afrique du Sud) grâce à deux vols hebdomadaires opérés le jeudi et le dimanche pour l’aller, et le lundi et le vendredi pour le retour. Ces vols seront effectués avec des Boeing 777-300 d’une capacité de 296 sièges, répartis en quatre cabines : 4 suites La Première, 58 sièges en Business, 28 en Premium Economy et 206 en Economy. Les vols aller partiront de Paris les jeudis et les dimanches à 23h05 pour une arrivée à Johannesburg à 10h05 et à Maputo à 13h10. Les vols retour quitteront Maputo les lundis et vendredis 15h45 pour une arrivée à Paris à 5h45 le lendemain (mardi et samedi).
Situé au nord de la Namibie, à 400 km de Windhoek, le parc national d’Etosha a été créé en 1967 pour protéger un écosystème unique, celui d’un lac salé de 5 000 km², asséché presque toute l’année. Dans ces paysages arides d’une blancheur immaculée vivent pourtant plus de 110 espèces de mammifères et plus de 340 espèces d’oiseaux. Jadis réserve de chasse, le parc d’Etosha, désormais inscrit au patrimoine naturel mondial de l’Unesco, est la destination parfaite pour réaliser vos envies de safaris en Namibie.
La superficie du parc national d’Etosha couvre 23 000 km². Si le lac salé ou « pan » en constitue un quart, le reste du parc alterne paysages de savane sèche, de savane arborée et de points d’eau où se concentrent les animaux. L’endroit fut découvert en 1851 par les explorateurs Francis Galton et Charles Andersson. D’une longueur de 130 km et large de 50 km, cette immense dépression aurait été formée, il y des milliers d’années, par le fleuve Kunene dont les eaux, gorgées des pluies tombant en Angola, se seraient frayées un chemin jusqu’ici pour y former un immense lac. Le lit de la rivière fut ensuite modifié par un tremblement de terre et le lac s’assécha, se transformant peu à peu en une vaste croûte de sel, le plus grand marais salant d’Afrique, visible même du ciel. Stanley Kubrick y tourna d’ailleurs quelques scènes du film « 2001, l’Odyssée de l’espace ».