La réserve de Majete est sans doute la plus belle réussite des programmes de protection de la nature en Afrique. Créée en 1955, littéralement vidée de ses animaux par le braconnage dans les années 80-90, reprise en main par l’association African Parks en 2003, le parc est désormais labelisé « Big Five », un véritable exploit réalisé en à peine vingt ans. La réserve de Majete est située dans le sud du Malawi, près de la ville de Blantyre, deuxième plus grande ville du pays. Fondée en 18762, Blantyre tient son nom de la ville éponyme écossaise où naquit l’explorateur David Livingstone qui découvrit la région dans les années 1850. D’une superficie de 700 km², la réserve de Majete protège une région accidentée formée par la Grande Vallée du Rift, la rivière Shire, en provenance du lac Malawi, et  de hautes collines de granit.

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A l’est de Durban, près de Richard’s Bay, l’Afrique du Sud cache un de ses plus beaux parcs nationaux. D’une superficie de 3 320 km², le parc national iSimangaliso englobe les lacs Santa Lucia et Sibaya, une grande partie de la côte du Maputaland, un vaste réseau de zones humides et une partie maritime. Nelson Mandela adorait ce lieu : « iSimangaliso doit être le seul endroit sur Terre où le plus ancien mammifère terrestre, le rhinocéros, et le plus grand mammifère terrestre, l’éléphant, partagent un écosystème avec le plus ancien poisson, le cœlacanthe, et le plus grand mammifère marin, la baleine. » D’ailleurs, iSimangaliso ne veut-il pas dire signifie « endroit miraculeux » en langue Zoulou.

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Dans la province du KwaZulu-Natal, la réserve naturelle intégrale d’Hluhluwe-Umfolozi se trouve à environ 300 km à l’est de Durban. Créée en 1895, elle est la plus ancienne réserve d’Afrique et est le seul parc où il est possible d’observer les « Big Five ». La réserve abrite en effet la plus importante population de rhinocéros blancs de toute l’Afrique. Bien moins connue que le parc du Kruger, la réserve de Hluhluwe-Umfolozi vous permettra de vivre vos rêves de safari en Afrique du Sud.

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Créé en 1983, le parc national du lac Mburo, d’une superficie de 370 km², est réputé pour sa grande diversité d’animaux. On y trouve par exemple la girafe de Rothschild (réintroduite en 2015), le zèbre (avec une population estimée de 5000 têtes), l’impala, l’éland, le bubale, le cobe à croissant, le buffle, le cobe, l’antilope Topi et le phacochère. En tout pas moins 68 espèces de mammifères. Les seuls grands prédateurs qui y sévissent sont les hyènes et les léopards. Le parc de Muburo abriterait d’ailleurs la plus grande population de léopards de tout l’Ouganda. Mais surtout, ce qui fait sa richesse, ce sont ses zones humides, son lac et ses vastes plaines herbeuses parsemées de collines rocheuses, un biotope parfait pour de nombreuses espèces et qui offre la possibilité de beaux safaris en Ouganda.

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La réserve de faune sauvage de Nkhotakota couvre 1800 km² dans le massif montagneux de Chipata. Elle est la plus ancienne et la plus grande du Malawi. Réputée pour son immense forêt composée d’arbre miombo et son relief tourmenté, la réserve abrite des éléphants, des buffles, des koudous, des antilopes des sables, des cobes, des impalas et nombre de phacochères. Il est vrai que Nkhotakota revient de loin. La réserve comptait plus de 1 500 éléphants dans les années 1990. Après des décennies de braconnage, il en restait moins de 100 en 2015. Avec la chute du tourisme et donc des revenus pour les communautés voisines, la réserve devînt une source de bois de chauffage et de viande de brousse. C’est donc un parc quasiment vide qu’African Parks devait récupérer en 2015.

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Créée en 2000, l’association African Parks s’est donnée pour mission de réhabiliter et de gérer un certain nombre de parcs nationaux africains en partenariat avec les gouvernements locaux et les communautés concernées. Aujourd’hui, elle gère 15 parcs nationaux dans neuf pays différents, soit plus de 10 millions d’hectares au Bénin, en Centrafrique, au Tchad, au Congo, au Malawi, au Mozambique, au Rwanda et en Zambie. L’objectif est d’arriver à 20 parcs en 2020. Partant du constat que si ces parcs sont en perdition car mal gérés, l’accent doit être mis sur l’aspect économique du projet. Il faut que ces les parcs redeviennent attractifs pour le tourisme de safari. La solution : accroître les populations d’animaux en réduisant le braconnage avec des gardes mieux formés et mieux payés et en réintroduisant des animaux. Si les visiteurs reviennent, cela veut dire de nouveaux emplois pour les locaux, des villages qui sortent de la pauvreté et une faune sauvage respectée car source de revenus.

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