Forte du succès de première édition de 2016, AKAA – Also Known As Africa – revient du 10 au 12 novembre 2017 au Carreau du Temple. Première et unique foire en France d’art contemporain et de design centrée sur l’Afrique, AKAA a su séduire plus de  15 000 collectionneurs et amateurs d’art. L’édition 2017 accueillera 38 galeries provenant de 19 pays avec de nombreux nouveaux venus  : 5 pays du continent africain (Angola, Côte d’Ivoire, Ouganda, Sénégal et Tunisie) et 4 pays européens (Suisse, Belgique, Italie et Espagne).

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Moremi est une réserve naturelle, et non un parc national, de 4 968,30 km2 qui englobe environ 30% du delta de l’Okavango dont la grande île de Chief Island, la région de Mopane Tonque et une partie des rives de la rivière Khwai réputées pour ses  habitats de forêts-galeries et ses méandres. Située à l’ouest du delta, elle doit son nom au chef du peuple des Batawana de Ngamiland, dont la veuve, inquiète de l’épuisement rapide des ressources naturelles, prit l’étonnante initiative de proclamer son territoire réserve naturelle en 1963.

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Le delta de l’Okavango est un des plus grands deltas intérieurs du monde avec une superficie de 18 000 km², soit la moitié de la Belgique. Situé dans le nord du Botswana, il est alimenté par le fleuve Okavango, long de 1 500 km, dont les eaux se dispersent dans le désert du Kalahari au lieu de se jeter dans la mer. Grâce ce phénomène particulier, le delta abrite de nombreux biotopes différents qui attirent une grande variété d’animaux. Outre les éléphants, les buffles, les hippopotames, les crocodiles et les rhinocéros, l’endroit est réputé pour ses antilopes rares telles que le lechwe, le grand koudou, l’hippotrague noir et le sitatunga. Le tout sans oublier de nombreux félins (lions, léopards, lycaons, guépards…) et des centaines d’espèces d’oiseaux. Le delta de l’Okavango, avec ses milliers d’îles et son labyrinthe de cours d’eau, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Ahmad Ibn Mâdjid, né vers 1425 et mort en 1500, serait le premier grand navigateur arabe. Poète et écrivain, il écrivit une trentaine de traités compilant toutes les connaissances de l’époque en matière de navigation et d’astronomie nautique. Ses ouvrages permirent aux autres capitaines du golfe persique d’atteindre l’Inde et de fonder les premiers comptoirs commerciaux le long de la côte Est africaine et d’établir la suprématie commerciale d’Oman sur l’Océan Indien. Pourtant, Ahmad Ibn Mâdjid n’est pas considéré comme un héros par ses pairs mais bien plutôt comme un traître.

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Après l’exposition de l’Institut du Monde Arabe consacrée aux navigateurs rs arabes qui ont sillonné l’Afrique, l’Asie et l’Europe mais aussi l’Océan Indien à la recherche des épices, le Musée du Quai Branly propose jusqu’en novembre une exposition sur l’Afrique carrefour du monde. En effet, les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-africains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant la colonisation et l’arrivée des premiers navires portugais au XVe siècle. En témoignent les sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres objets présentés dans l’exposition.

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Il y a là du poivre, de la vanille, de la cardamone. Le guide raconte leur histoire, nous apprend à les reconnaître. Ici, il froisse une feuille et gratte une écorce. De la cannelle. Ailleurs, il fait sentir les longues fleurs violet-pâle d’un giroflier. Plus loin, il sépare un fruit jaune. Au cœur, un noyau brun sombre entouré d’une écorce rouge sang  ; une noix de muscade et son macis. Nous sommes ici dans une des nombreuses plantations de Zanzibar et ce pourrait être le Jardin d’Eden tant la nature y est luxuriante et paisible. Mais voilà. A écouter l’histoire de ces plantes, on comprend vite qu’elles furent synonymes de mort et de profit pendant plusieurs siècles. La recherche des épices et le monopole de leur exploitation engendreront en effet dans l’Océan Indien des décennies de luttes sans merci.

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